D’après les verts carolos, la lecture du budget 2013 de la ville n’augure rien de bon.
Si le Rockerill et l’Eden (où se produit bientôt Goose, d’ailleurs) jouiront de subsides plus importants, le reste des acteurs culturels carolos se verront, une fois de plus, obligés de composer avec des subsides rabotés, dans une ville où tout reste encore à faire et où plus que jamais, la culture doit être valorisée et accessible à tous.
Matrioschka de Sara Conti devant l’Eden (2013)
« Le Cinéma le parc, le théâtre de l’Ancre, le Bois du Cazier, le Coliséum, le musée de la Photographie verront leurs subsides communaux diminués de 15 %. »
Le subside pour l’organisation d’un festival de musiques passera de 35.000 € à 25.000 € tandis que celui octroyé aux sociétés théâtrales diminuera de 36,25 % mais que dire des subsides qui ne seront plus versés notamment:
- au pôle d’art lyrique géré par le palais des beaux-arts (-150.000 €) ;
- au développement de la scène musicale locale et à la promotion de la chanson française (-35.000 €) ;
- ou encore à l’ASBL Article 27, véritable outil de démocratie culturelle qui aura demain les plus grandes difficultés à faciliter l’accès à la culture aux carolos précarisés (-30.000 €)«
(Les chiffres viennent d’ici)
Encore un coup dur pour une ville qui ne manque pas de talents mais qui fait face à d’énormes difficultés pour proposer à ses habitants, souvent découragés, une offre culturelle de qualité.