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Alcest-ShelterJ’aime bien le shoegaze. C’est saturé, mélancolique, chargé de tristesse en provenance directe des 90’s, là où les adolescents portaient trop d’eye-liner et ne se consolaient toujours pas de la disparition d’Ian Curtis.

(Va lire ma sélection shoegaze ici.)

J’aime bien aussi le black metal et ses dérivés dans la veine du post-rock. Je sais, peu de puristes considèrent le genre comme une musique acceptable, estimant que le post-black à la Amesoeurs est destiné aux fillette (eew, c’est sexiste), n’ayant aucun droit de cité dans la grande scène du metal noir. Tant pis pour eux, messieurs-dames, votre élitisme vous perdra. Un jour. Probablement.

Bref, j’apprends sur twitter que Shelter, le dernier album d’Alcest est sorti. Je n’avais pas été transcendée par leur précédent opus, Les Voyages de l’Âme. Seuls les splendides artworks valaient la peine. Qu’à cela ne tienne, on m’envoie un lien de téléchargement, je vais donc écouter ça.

Eeeet… Let’s go. Le single « Opale » est une pure daube. Un horrible riff clair et super joyeux est sensé titiller des voix que l’on entend au loin. Des voix claires. Trop claire. Neige pousse une petite chansonnette, quoi. J’ai l’impression d’écouter un boysband. Et c’est pas les 3 secondes qui semblent samplées d’un morceau de Slowdive qui vont sauver le morceau.

Je lance « Voix Sereines ». Alcest a définitivement quitté le monde du metal, assumant un virage complet vers le shoegaze. Le morceau en lui-même n’est pas déplaisant, mais ce putain de riff me file de l’urticaire, je n’entends que lui, je commence à l’abhorrer.

« Delivrance » . Les quelques instruments à corde viennent étoffer et combler le vide des morceaux précédents. Légère montée en puissance. Mais je continue à me demander si je ne ferais pas mieux de lancer un petit Peste Noire pour me réveiller.

La suite de l’album n’est qu’une succession de morceaux aux relents éthérés, aussi épiques d’un film de Sophia Coppola.

Où sont l’intensité, la profondeur? Le groupe parisien semble désormais soigner davantage son image et son univers que de proposer de la musique réellement consistante. Alcest persiste et signe le virage amorcé avec son précédent album: la rupture avec le black est consommée. Les fans seront-ils au rendez-vous? Difficile à croire.

Je vous laisse en juger avec le clip d’Opale, joli, certes, mais chiant :

Et j’ai accessoirement une place à vendre (ultra bien située mais je m’envole à Rome avec mon copain à cette date) pour le concert soldout de Depeche Mode à Anvers, le 25 janvier. Intéressé? Clique ici.

Bon. Me demandez pas grand chose aujourd’hui, c’est mon dernier jour de stage, j’ai des céphalées monstrueuses, j’ai envie de mourir. Croisez les doigts pour moi, que tout se passe bien.
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I’ll be back, en forme, très bientôt. C’est promis, surtout que j’ai pleins de projets sur le feu.

Le truc qui t’aide, quand t’as la migraine, c’est de la musique qui te caresse dans le sens du poil. Tu sais, des trucs bien calmes, pas de gueulante, pas de sons ultra aigus. Soit de l’electro, soit de l’acoustique. Du minimaliste, pour bien faire. Et du thé. Beaucoup de thé.

Tant que j’y suis, j’ai trouvé un super webdoc sur Joy Division, juste ici. Le webdoc, c’est ce nouveau concept d’infos hybride, prévu pour le net, interactif et ludique, qui mêle à la fois journalisme, vidéo, infographie et web. Très coûteux à produire, long à éditer, je suis pourtant persuadée que ce procédé va se généraliser. Tous les grands sites d’infos, tant belges que français s’y mettent, sans oublier Arte, le pionner, avec Prison Valley. 

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Depuis quelques semaines j’écoute en boucle un certain nombre de groupes de la scène shoegaze.

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Alors qu’est ce que le shoegaze? Ce terme englobe une partie des groupes de rock alternatif sortis dans les années 80-90.

Caractérisé par une tendance à créer un « mur du son », bardé d’effets, ultra saturé, le shoegaze est cousin du dream pop.

Mais si pop il s’agit, c’est de la pop noyée, éthérée, ensevelie sous des nappes de sons vaporeux, bercée par la glossolalie et transformée par la distortion.

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